16‏/10‏/2009

LE MATIN 15.10.2009

Conseil de Gouvernement



Adoption du projet de Loi de finances 2010


Publié le : 15.10.2009
18h04

Le conseil de gouvernement réuni hier jeudi 15 octobre à Rabat a adopté le projet de Loi de finances 2010, après trois jours successifs de débats. Lors d'un point de presse organisé le jour même, le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar a présenté la philosophie globale de ce texte ainsi que les choix fondamentaux qui ont présidé à son élaboration.

«Le gouvernement maintiendra le cap de la croissance. Il ne reviendra sur aucun de ses engagements pris, que ce soit dans le cadre du dialogue social ou dans le cadre des stratégies sectorielles », a souligné l'argentier du Royaume.

Selon le responsable gouvernemental, ce projet de loi permettra de poursuivre l'appui à la demande intérieure.L'investissement public augmentera ainsi de 20 %. « L'année passée, il a augmenté de 20 % également, soit 40 % en deux ans », a-t-il précisé. De même, conformément à l'engagement pris par l'exécutif, le projet de loi vient soutenir le pouvoir d'achat des ménages à travers la baisse de deux points de l'IR (en 2009, cet impôt avait baissé de 2 % également). «Cette mesure coûtera pas moins de 4.3 milliards de DH. ». Dans la même optique, le projet de Loi finances a réservé, selon M. Mezouar, 14 MMDH au titre de la compensation.

Outre le pouvoir d'achat, le texte accorde une importance primordiale aux secteurs sociaux, notamment l'éducation et la santé. S'agissant du taux de crois ance, le projet table sur un taux de 3.5 %. « Nous avons basé nos prévisions sur l'hypothèse d'une production céréalière de 70 millions de quintaux, c'est-à-dire une campagne agricole un peu mieux que la moyenne. Mais la croissance sera de 4.4 % dans les secteurs non agricoles ». Pour ce qui est du déficit budgétaire, le projet de loi l'a fixé à 4 %. «Le gouvernement aurait pu opter pour un déficit de moins de 3%. Mais nous avons préféré ne pas priver notre pays d'une manne supplémentaire de 8 MMDH qui ira soutenir l'investissement et non pas les frais de fonctionnement de l'Etat».

Enfin, le projet de Loi de finances que le conseil de gouvernement vient d'adopter prévoit la création de 24 500 nouveaux emplois. « Mais, les postes qui n'auront pas été utilisés par les départements ministériels demandeurs, leur seront retirés à la fin de l'année. « Si un ministère demande des postes budgétaires, c'est qu'il a besoin de compétences. S'il ne les utilise pas durant toute une année, c'est qu'il n'en a besoin. Et il vaudrait mieux les affecter à des départements qui en ont réellement besoin », explique M. Mezouar.


Par Abdelwahed Rmiche
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